Après 14 h d'avion !!!

Ca vous dit de suivre PP ? Mais pour où ? Allez suivez-moi et prenons l'avion pour 14 h de vol.



Après une escale d'une heure à Bangkok nous voilà tous repartis pour Hanoï. Nous sommes un groupe de 23 amis (es) et que l'aventure commence.

Hanoï (en vietnamien Ha Nôï, ce qui signifie : ville au-delà du fleuve) est la capitale du Viet Nam, située sur le delta du fleuve Rouge qui charrie ses eaux boueuses vers le golfe du Tonkin.

En 2004 sa population est estimée à plus de 3 Millions d'habitants. Elle est largement dépassée par Hô-Chi-Minh (Saïgon) qui reste toujours le poumon économique du pays.

Le guide Joseph ne mentionnait jamais Hô-Chi-Minh lorsqu'il parlait mais bien de Saïgon. Saïgon restera gravé dans le coeur des Vietnamiens à tout jamais.

A notre arrivée, il venait d'y avoir une belle averse... nous étions ps surpris puisque c'est le début des pluies là-bas... Mais ça ne dure pas, bien au contraire ça rafraîchi.



En sortant de l'aéroport, c'est une chaleur humide qui nous attendait.
Voyez comme le temps change vite, regardez ce ciel bleu !!! Il venait tout juste de pleuvoir. Notre guide nous attendait avec son petit panneau "Groupe Tursan". Le car est climatisé, fort heureusement.



A la sortie de l'aéroport nous voyons déjà nos premières culure de riz. (Si vous voulez faire plaisir à votre "Président des Oursons" faites-lui du riz... un vrai régal !!!) Chaque agriculteur possède de toutes petites parcelles. Le travail se fait avec des boeufs... Cela nous change de nos étendues de maïs.



Dans le Nord du Viet Nam, le riz se récolte tout juste. Deux récoltes par an, contrairement au Sud ou il y en a 3, le deuxième repiquage est déjà fait.

Ils se lèvent très tôt et sont dans les champs dès 4 h du matin jusqu'à environ 9 h à cause de la chaleur. Ils repartent après en fin d'après midi.

HANOÏ : la ville

La ville de Hanoi est actuellement en pleine transformation, à l'image de l'ensemble du pays. De nouveaux boulevards, rues et autoroutes ont vu le jour. De nombreux hôtels et édifices modernes poussent un peu partout donnant une nouvelle image à la capitale du Vietnam.



On trouve à peu près le même schéma de maison à travers tout le Vietnam, aussi bien en ville qu’à la campagne. La différence en ville est qu’ils n’ont pas de place pour s’étaler si bien que c’est en hauteur ou en profondeur qu’ils remplacent le manque de place au sol.

Le principe est le suivant : devant se trouve une grande pièce qui sert de séjour. Dans les villes cette pièce, si elle est face au trottoir, est remplacée par une boutique qui s’ouvre par une double-porte fenêtre ou une grille de fer qui peut prendre toute sa largeur (4 ou 5 m/20 m). Derrière se trouve la cuisine, qui, à la campagne, s’ouvre séparément par une porte vitrée qui s’ajoute en “verrue” derrière ; la cuisine contient aussi la douche et les WC, puisque, pour les tuyaux d’arrivée et de descente des eaux, c’est plus économique de rassembler tout sur le même point.



Une seule ouverture en façade. L'arrière est complètement clos.
Ce qui a attiré notre attention c'est l'électricité. Chaque maison possède plusieurs fils pour chaque appareil. C'est le pourquoi du nombre. Lorsque il y a une panne, ils ne se compliquent pas, ils rajoutent un fil.... On se demande comment cela peut marcher...



Le climat

Hanoi se trouve dans une zone de climat tropical soumise à la mousson. On distingue essentiellement deux saisons: l’hiver, de novembre à avril, est assez frais et l’air est sec; février et mars sont marqués par un crachin persistant. L’été, la saison chaude et humide, va du mois de mai au mois d’octobre. Elle se caractérise par des pluies diluviennes et occasionnellement des typhons.



La température annuelle est de 23,2ºC, avec une moyenne de 17,2ºC en hiver (minimum de 7ºC) et de 29,2ºC l’été (maximum de 38ºC). Les précipitations moyennes sont de 1 800mm.

HANOÏ : LE TEMPLE DE LA LITTERATURE




Construit en 1070, c’est le seul temple de Hanoi de cette époque à nous parvenir sans trop de modifications. Les Français l’avaient surnommé la “pagode des corbeaux” à cause de grand nombre de volatiles qui y nichaient. C’est aussi l’un des plus grands (70 x 350 m).

Un peu d’histoire

Bâti en 1070 sous le règne de Lý Thánh Tông et consacré au culte de Confucius ( Khổng Tử en vietnamien), le temple acceuillit dès le début l’école “des Fils du Ciel” rebaptisé en 1253 Collège national. Il devrait recevoir les princes et les enfants des mandarins (en fait, ce fut la première université du Vietnam). On y enseignait pensée et morale confucéennes à partir des quartres livres clssiques ( la Grande Etude, le Juste et Invariable Milieu, etc.) et les cinq livres canoniques ( le Livre de Poésie, le Livre d’Histoire, celui des Mutations, des Rituels, ect.). A partir du XVè siècle, le collège se démocratisa en acceptant les meilleurs élèves de chaque province ( ceux qui avaient réussi les 4 concours). Même s’ils étaient d’origine populaire. Il n’y eut qu’un seul cas particulier: au XVIIIè siècle, la princesse Ngọc Hân fut admise sans concours d’entrée! Il y avait jusqu’à 300 élèves en internant. Le collège fut transféré en 1802 à Huế.

Construit quasiment sur le même plan que le temple de Conficius à Kiu Feou Hien, sa ville natale. Il comprend 5 vastes cours, longue succession de portes et de portiques.



L'ensemble du temple se divise en 5 cours intérieures. L'allée et la porte centrale étaient réservées à l'empereur, les allées latérales aux mandarins lettrés et aux mandarins militaires.


Le premier jardin est composé d'une allée centrale entourée de deux étangs rectangulaires.



La porte du Grand Milieu ou Dai Trung permet d'accéder au deuxième jardin semblable au premier.

HANOI: Le Temple de la Littérature (suite)



En 1484, l'empereur Ly Thanh Tong ordonna de faire construire des stèles portant les noms des lauréats au concours de doctorat.

Sur les 116 stèles, il n'en reste aujourd'hui que 82.

Ces stèles sont alignées de part et d'autre du bassin du "puits de lumière céleste" et reposent sur une tortue, symbole de patience, d'humilité et de longévité.

HANOÏ : Le temple Quan Thanh



Le charmant temple de Quan Thanh (ou Tran Vo) est situé dans un parc ombragé de grands manguiers. Baptisé à tort par les Français la Pagode du Grand Bouddha, ce temple est en fait dédié à Tran Vo, le Génie gardien du Nord, crédité d’avoir aidé le roi An Duong à détruire les mauvais esprits et les démons qui harcelaient le roi lors de la construction de l’ancienne capitale de Co Loa. Deux principales légendes sont attachées à ce temple. L’une d’elle fait de Tran Vo le dragon qui captura le renard à neuf queues dont on parle dans la légende pour expliquer la création du lac de l’Ouest. L’autre est celle du buffle d’or: le moine Khong Minh Khong d’une stature prodigieuse. Le roi Ly de l’époque lui demanda de se rendre à la Cour chinoise pour ramener du «cuivre noir» bronze. Là , ayant réussi à guérir le prince héritier des Song, il reçut comme récompense le droit de choisir dans le trésor impérial tout ce qui lui était possible d’emporter dans sa sacoche. Mais, comme sa sacoche était magique, il put prendre tous les objets qu’il voulait et s’enfuir au Vietnam, poursuivi par les troupes chinoises. Arrivé sur les bords du grand fleuve, il mit à l’eau son chapeau conique magique, y plaça sa pochette et traversa le fleuve en poussant le chapeau. Avec le métal chinois, il coula une tour à neuf étages et une cloche dont le son se propageait jusqu’en Chine. Le cuivre noir étant la mère de l’or, le buffle d’or détenu par les Chinois, croyant entendre l’appel de sa mère, se précipita vers le Vietnam où ses piétinements impatients creusèrent le lac de l’Ouest. C’est Tran Vo qui se débarrassa de la cloche en la lançant dans le lac».





Dans une grande salle du temple, le génie lui-même représenté par une statue de bronze de quatre tonnes et 3,72 m de haut, qui aurait été fondue en Chine en 1677, ce qui nous rapproche de notre deuxième légende. La statue est montée sur un socle de schiste du XIX e siècle. Le Génie, dont les cheveux longs tombent sur les épaules, est coiffé de trois capuchons de soie et vêtu de trois tuniques: «la première en drap jaune a été offerte par le roi Minh Mang, la seconde en soie jaune par le roi Thieu Tri , et la troisième en satin jaune impérial par le Vice-Roi du Tonkin (Kinh Luoc)».

Touchez le pied du Génie, vos souhaits seront exaucés

On peut admirer d’autres bonzes du XVIIe siècle, ainsi que d’intéressantes sculptures sur bois de jacquier. Le plafond est couvert de panneaux de bois laqués et peints qui représentent les principes du Yin et du Yang, les nuages et les quatre animaux symboliques : le Dragon, le Phénix, la Tortue, la Licorne.

Parmi les autres statues du temple on peut observer un héron monté sur une tortue, un thème assez fréquent dans les temples. Il symbolise l’entraide.

LE JACQUIER

Jean-Luc est intrigué par le jacquier... Je ne vais pas vous faire attendre bien longtemps. Le jacquier est un arbre originaire d'Inde et du Bangladesh cultivé dans les régions tropicales surtout pour ces fruits comestibles.



NON, NON, je n'ai pas suspendu Jacouille à l'arbre... Le pauvre, il sera bien handicapé car chaque fruit pèse en moyenne 15 à 20 kg ... Ils poussent sur le tronc de l'arbre.



Notre guide nous voyant très intéressé par ce fruit, lors d'une visite dans un marché nous en a acheté et distribué dans le car. Nous n'en avons jamais eu dans les restaurants... Je me demande pourquoi.... C'est un fruit bien sucré, jaune. Seule la partie jaune foncée se mange.





Le fruit du jacquier, la pomme de jacque (ou jacque, ou jaque, en créole : petit jaque, ou Ti'jac) est une polydrupe pesant généralement plusieurs kilos (de 1 à 25 kg) appartenant à la même famille que les mûres, la famille des Moraceae.

Le jacquier commence à avoir des fruits trois ans après la plantation. Le fruit a une saveur douce. Il peut être acheté dans des magasins de produits exotiques.

La chair du fruit mûr, à odeur forte et sucrée, peut être consommée crue ou préparée en confiture.

On peut aussi préparer le fruit vert, haché menu, en plat salé. À la Réunion, on le cuit ainsi avec du lard fumé, pour préparer la fameuse recette populaire du ti'jaque boucané.

Les graines, qui sont toxiques crues, sont comestibles cuites quand elles sont grillées ou bouillies. Leur goût rappelle celui des châtaignes. Elles peuvent être mangées telles quelles ou incorporées à des plats traditionnels (rougails).

HANOÏ : MAUSOLEE DE HO CHI MINH



La dépouille d’Hô Chi Minh est installée dans un cercueil vitré, protégée en permanence par deux gardes. Il est interdit de faire des photos à l'intérieur. Les appareils photos, sacs doivent rester au vestiaire. Pour nous, le guide a rassemblé tous nos appareils par mesure de sécurité. Nous passons devant le tombeau en faisant la queue leu leu, dans un silence glacial dans les deux sens du terme (endroit climatisé). Il a fallu se vêtir et étions contrôlé à l'entrée. Il faisait une chaleur épouvantable et avons dû pour les femmes couvrir les bras et les hommes être en pantalon.



Situé à 2 km à l’ouest du lac Hoan Kiem, le mausolée de Hô Chi Minh (Lang Chu Tich Hô Chi Minh) constitue un véritable lieu de pèlerinage en l’honneur du «père de la nation».



Il fut construit entre 1973 et 1975, à l’emplacement même où, en 1945, Hô Chi Minh, alors à la tête du parti communiste révolutionnaire, fit son discours de déclaration de l’Indépendance du Vietnam. D’allure massive et géométrique, ce bâtiment ressemble étrangement à celui de Lénine à Moscou.
A l’intérieur, se trouve la dépouille embaumée de Hô Chi Minh, mort en 1969. L’embaumement, qui dura près d’un an, fut exécuté par le soviétique Sergai Debrov, et ce dans une grotte, à l’abri des bombardements américains.



Par ailleurs, il faut savoir que ce mausolée va à l’encontre des volontés d’Hô Chi Minh. Celui-ci désirait, en effet, être incinéré - car il jugeait que « la crémation était bonne pour la terre en plus d’être hygiénique » - et que ses cendres soient réparties dans trois urnes placées au sommet de trois collines du pays, une première dans le Nord, une seconde dans le Centre et la dernière au Sud.



Enfin, à l’intérieur du mausolée, vous devrez rester silencieux, ne pas mettre les mains dans vos poches et ne pas vous arrêter devant la dépouille d’Hô Chi Minh.

HANOÏ : Pagode au pilier unique



Construite en 1049 à l'ouest de la capitale de Thang Long sous la dynastie des Ly, la pagode prit d’abord le nom de " Dien Huu ", résultant du vœu de longévité du deuxième roi de la dynastie des Ly. Sa structure est en forme de fleur de lotus s'épanouissant sur son pédoncule, c'est une image symbolique d'une vision du roi Ly Thai Tong (1028 - 1054) dans un de ses songes dans lequel la déesse bouddhique Quan Am l’élève dans le calice d'une fleur de lotus




Pour la tradition, le roi Ly Thai To n’ayant pas d ‘enfant mâle, vit en songe la déesse Quan Am assise sur un lotus qui lui tendait un jeune garçon. Il épousa une jeune paysanne entrevue dans un jardin et eu un héritier. Pour remercier la déesse, il fit élever ce pagodon. Pour l’histoire, cet élégant pagodon carré de 3 m sur 3 fût construit pour la première fois en 1049 et, dans l’esprit de l’architecte, devait suggérer l’image d’un lotus. Il fût reconstruit plusieurs fois. Le pilier initial fût remplacé d’abord par un pilier de pierre brute. Malheureusement, une dernière restauration baclée en 1958 a fait remplacer celui-ci par un autre, cette fois en maçonnerie peu esthétique de 1,25 m de diamètre.

Nous allons prendre la route pour un bon trois heures de car. Je ne vais pas vous laisser languir davantage... Je vous signale que j'ai sauté un passage sur Hanoï c'est le musée de la guerre... J'en parlerai peut être à la fin du voyage avec quelques photos. Je ne tiens pas à mettre ce reportage au milieu...
Nous prenons donc la direction de :



Chemin faisant, nous traversons une région très fertile, beaucoup de rizières, d'arbres fruitiers.

Au Viêt-Nam, la culture du riz fait partie de ce qui est le plus chers aux yeux d'un peuple : les traditions. C'est le courage des hommes qui a permis la transmission de cette tradition. C'est en travaillant les pieds enfouis dans la boue des rizières (de moins en moins de sansues) que ce métier continue de père en fils et de mère en fille. Les Vietnamiens ont toujours refusé l'aide étrangère pour rester fidèle à leur peuple. En plus du riz, on y cultive la canne à sucre. De sous-sol, on extrait un peu de charbon, du zinc et des phosphates. Mais la riziculture demeure l'une des activités économiques les plus présentes.



Les labours se font avec des boeufs. Ensuite on les voient piétiner cette boue avant de repiquer les plans et toujours pieds nus. Ils ne peuvent pas mettre de bottes, elles restent enfoncées dans ce marécage... seul moyen pour eux "c'est nu pied"



Tous sont pieds nus et bien souvent dans la boue jusqu'aux genoux. Nous assistons à des scènes de labour: un buffle tire un araire dont seul le soc est une pièce métallique; un paysan tient le mancheron de l'araire et guide l'animal par une corde qu'il tient à la main. Parfois, de petits claquements de langue s'y ajoutent. Ce dernier semble d'une très grande docilité. L'homme et la bête sont liés à la terre. On se croitait revenus en plein Moyen Age !



Nos premières images de la baie apparaissent... On peut déjà rêver à notre journée du lendemain...

LA BAIE D'HA LONG

Sur le trajet de la Baie d'Ha Long nous avons visité une usine de tapisseries brodées par des handicapés. Il faut au minimum 3 mois pour confection une reproduction. C'est un travail minutieux. Je peux vous assurer que le choix est difficile car ils sont tous aussi beaux les uns que les autres.



La Baie d'Ha-Long (ou Baie d'Along) est une étendue d'eau d'environ 1 500 km² située au nord du Viêt Nam, dans le Golfe du Tonkin, à proximité de la Chine et à 170 km à l'est de Hanoi. Elle est longée par une côte de 120 km.



Hạ Long signifie « descente du dragon » en vietnamien. En effet, la légende raconte que le paysage exceptionnel de cette baie est dû au dragon, être merveilleux et bénéfique au Viêt Nam, qui serait descendu dans la mer pour domestiquer les courants marins. Se débattant, il aurait ainsi entaillé la montagne avec sa queue. Et comme le niveau de l'eau serait monté, seuls les sommets les plus élevés auraient émergé.



Quoi qu'il en soit, ce qui fait la particularité de la baie est la multitude de « pains de sucre » qui la constituent. Il y a 1 969 rochers couverts de végétation, malgré leurs formes irréelles. Certaines îles contiennent des grottes comme la « grotte de la Surprise » ou celle nommée par les Français « grotte des Merveilles ». D'autres grottes sont des passages menant à des lacs intérieurs. L'ensemble compose un massif karstique. Les géologues expliquent les pains de sucre par l'affaissement, à l'ère primaire, d'énormes blocs ciselés par l'érosion karstique. De ces temps reculés, il demeure au fond de la baie des vallées de fleuves qui servent de passes d'accès aux ports côtiers.




La baie est considérée comme l'une des plus belles baies du monde. C'est un superbe archipel de 3 000 îles, creusées de grottes et de criques. Elle est depuis le 17 décembre 1994 inscrite dans la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Quelques îles sont peuplées par des villages de pêcheurs, mais ceux-ci sont plus souvent flottants. La baie d'Along est également l'une des destinations touristiques les plus populaires au Viêt Nam.

LA BAIE D'HA LONG : Grotte Thien Cung

Je vous fais la suite de mon voyage au Viet Nam. Je ne tiens pas à vous laisser cette rubrique à moitié finie. Par contre je ne sais si je continuerai, une seule personne sera juge de m'encourager. J'ai l'impression de réquisitionner ce forum et je ne voudrais pas vous lasser... Cette personne m'a toujours dit de faire pour moi et me faire plaisir mais sincèrement je le vois autrement... Fais-je vraiment plaisir à ceux qui me lisent ? Je n'ai peut être pas assez le moral pour être objective... Mais je vous finirai ce voyage car il y a beaucoup à dire et voir par mes photos.


La baie d'Ha Long est considérée comme le plus beau site du Vietnam où naviguent des Sampans, à voiles traditionnelles, faites de nattes tressées maintenues par des mats de bambous.

Mais pour l'instant nous voguons vers la grotte de Thien Cung et avons un beau et jeune capitaine à la barre



Nous nous approchons du débarquement.... l'approche se fait tout en douceur. Il suffit de pousser à droite, à gauche et le tour est joué...



L'entrée de la grotte est très très étroite... Vu le monde, j'ai pris en vitesse mais pas eu le temps de bien cadrer car ça bousculait au portillon...



A la sortie, nous avions une jolie vue sur la crique ou nous attendait notre bâteau...



La légende de la grotte :

La grotte de Thiên Cung

La grotte de Thiên Cung (la grotte du Palais Céleste) est située dans le sud-ouest de la baie d’Halong, à 4 km de l’embarcadère touristique, sur l’île de Ðầu Gỗ, à 25 m au-dessus du niveau de la mer.



Après avoir franchi une porte étroite, la grotte s’ouvre sur une forme quadrilatérale de 130 m de long. Sur les murs, une fresque naturelle offre le spectacle de personnages légendaires et de divinités. Au centre de la grotte, quatre piliers sculptés par les éléments supportent le “toit du paradis”. Le vent résonnant dans les entrailles de la terre rappelle les sons rythmés des fêtes villageoises tandis que la voûte immense et les stalactites bleutées plongent le visiteur dans un monde féerique.
L’histoire de cette grotte est étroitement liée à la légende du Roi Dragon. Après avoir aidé le peuple vietnamien à défendre ses terres contre l’ennemi, le dragon retourna se terrer dans sa grotte. Cependant, une sécheresse frappa durement le pays et un groupe de volontaires se forma afin de demander au roi dragon de faire venir la pluie. Seulement quelques personnes revinrent vivantes de cette mission. Le danger ne découragea cependant pas un jeune couple, déterminé à se rendre jusqu’au dragon. Ils donnèrent naissance à une fille nommée Mây (Nuage), qui devint tellement belle qu’elle conquit le cœur du Prince Dragon. Leur mariage fut célébré au milieu de la grotte, pendant sept jours et sept nuits. De petits dragons volaient entre les stalactites et les stalagmites, les éléphants dansaient, les serpents s’enroulaient autour des arbres de pierre et, au-dessus de l’île, les aigles déployaient leurs larges ailes dans l’immensité du ciel.
L’atmosphère animée de ce mariage auquel assistèrent les génies de l’étoile du nord et du sud semble reproduite sur les parois de la grotte. Le ruisseau naturel qui se divise en trois petits étangs d’eau claire est l’ancien bassin où Mây donna le bain à ses 100 enfants, qu’elle éleva jusqu’à l’adolescence. Elle quitta ensuite la grotte avec 50 de ses enfants pour aller cultiver la terre, tandis les autres restèrent avec leur père afin de faire prospérer la nation.

LA BAIE D'HA LONG: Village de pêcheurs

Vous allez me dire que je m'attarde sur ce chapitre, et bien OUI. Lorsque j'ai vu Hanoï, la misère, une ville sale, les odeurs et j'en passe, j'ai pensé que tout le voyage serait ainsi. Je me suis trompée car nous avons vu aussi de très belles choses. Il faut comprendre qu'ils se relèvent d'une longue guerre (50 ans) et qu'actuellement le pays éclate de partout. C'est un peuple vaillant, ne comptant pas les heures. Ils veulent vraiment s'en sortir coûte que coûte. Ils ne connaissent pas les 35 h, travaillent les week-end et ont 15 jours de repos par an... Beaucoup de leçons à recevoir. Ils n'ont pas de sécurité sociale et tout le monde travaille...

J'ai pris une photo que je trouve humoristique d'une paysanne vendant ses fruits à marée basse. J'ai adoré son parasol. C'est vrai que la vie est belle... Ils nous l'on prouvé avec leur sourire... C'est un peuple d'une gentillesse infinie et malgrè la misère, ils sont toujours souriant.



Le village de pêcheurs de Cua Van abrite des personnes qui vivent dans cette région maritime du Nord-Est depuis longtemps. Les visiteurs sont attirés immédiatement par la beauté simple d'un village de pêcheurs avec ses barques amarrées devant des maisons flottantes attachées l'une à l'autre pour résister aux tempêtres et par ses pêcheurs simples et honnêtes, ses enfants tannés par le soleil aux sourires radieux. Des scènes tranquilles et paisibles. Le village de Cua Van est né du rattachement des deux anciens villages de Giang Vong et Truc Vong. Ce village et les quelques îles environnantes font partie de la baie d'Ha Long, et sont rattachés au quartier de Hung Thang, ville de Ha Long, province de Quang Ninh. Il compte actuellement 176 familles, 733 habitants au total, vivant principalement de la pêche. Les barques leur servent à la fois de maison et d'outil de travail. Chaque jour, ils doivent exercer leur dur labeur dans différents lieux. Lorsque la mer est calme, les pêcheurs jettent leurs filets et attrapent poissons et crevettes. Quand la mer est agitée, ils rejoignent la terre ferme ou s'abritent dans des grottes. Les villageois de Cua Van sont étroitement liés à leur village, le considérant comme le berceau nourrissant leur âme pour surmonter difficultés et dangers de la vie des pêcheurs en mer. C'est pourquoi aucun d'entre eux ne veut le quitter pour partir ailleurs. Quand la nuit tombe, les visiteurs peuvent rejoindre les villageois pour aller attraper des seiches ou contempler des grottes magnifiques. Le moment le plus intéressant est lorsqu'ils attrappent poissons ou crevettes, les jettent dans unpanier puis les font cuire dans un fourneau à charbon de bois. Les jours de fête, les visiteurs peuvent écouter la nuit des chansons d'amour, des mélodies traditionnelles de Ha Long, dans une atmosphère tranquille et paisible. Avec ses 330 m2, le centre culturel de Cua Van rassemble et présente aux visiteurs des centaines de documents et vestiges archéologiques comme outils de pêche des anciens Viet, photos et films documentaires, articles de presse sur la culture et la vie des pêcheurs de la baie d'Ha Long d'aujourd'hui et d'autrefois. Le classement est organisé selon 6 sujets principaux: nature et peuple; système de subsistance des pêcheurs; leur vie matérielle; leurs moyens de subsistance des pêcheurs; leur vie spirituelle et intellectuelle, et générations d'aujourd'hui et futures. Les guides du centre sont des enfants du village qui ont suivi des cours de formation sur le tourisme et sont devenus les premiers jeunes villageois à travailler comme guides.Tuan Long.

BAIE D'HA LONG

Mer calme, nous voguons seuls pendant quelques heures. Peu d'Européens à cette période de l'année.Tous les bâteaux que nous avons croisés, suivis c'était des Vietnamiens en vacances. Ils visitent la grotte et rentrent. Nous, nous avons fait un grand tour dans la baie pour le plaisir des yeux...



La baie d'Along a été le théâtre de plusieurs batailles navales. Ce labyrinthe a permis à l'armée vietnamienne de stopper les voisins Chinois par trois fois. En 1288, le général Tran Hung Dao stoppa les Mongols en coulant leur flotte.

Pendant la guerre du Viêt Nam, de nombreux passages ont été minés par les États-Unis, ce qui représente encore une menace de nos jours.

Assujetti pendant des siècles par les conquérants chinois qui venaient de la mer, le Viêt Nam continue à entretenir avec son grand voisin des relations mouvementées. Pendant la guerre contre les Américains, la Chine populaire l'a soutenu en lui envoyant notamment des navires équipés de canons antiaériens. Basés à Ha Long, ils permettent aujourd'hui à la marine vietnamienne de surveiller les côtes et d'éventuelles incursions... chinoises.

J'ai tellement de photos sur la baie d'Ha Long que mon choix est particulièrement difficile. Je manque de mots pour vous décrire toute la beauté de ce cadre.

RETOUR A HANOÏ

Voilà que s'achève notre mini croisière de la Baie d'Ha Long. Une journée extraordinaire mais comme toutes bonnes choses, elles ne durent pas...

Je vous offre donc ma dernière photo sur le retour.



Nous reprenons le car pour une bonne heure et demie. J'en profite pour regarder mes photos prises, je savais que j'en avais un grand nombre. Effectivement de cette journée fabuleuse mon numérique en compte plus de 500...
Il faut toujours avoir le numérique à la main, même en car. Le guide nous parlait du transport des animaux... nous avons vu une vache mais en car difficile de la prendre. Par contre, nous avons vu les cochons et vous allez découvrir leur mode de transport... peu ordinaire mais vu le nombre de véhicules, ils n'ont pas particulièrement le choix.




Un transport peu ordinaire, les vaches, cochons sont bien vivants... Je tenais à vous en faire part et je vais vite passer à autre chose...

Revenus à Hanoï, le lendemain nous devons prendre l'avion pour Hue (centre du Viet Nam). Je ne vous ai pas encore montré nos repas. Nous avions 7 menus différents à chaque repas, tous aussi délicieux les uns que les autres.



Nous avons beaucoup mangé de poissons, du porc, des soupes, des gambas et aussi des coques. Il y avait toujours un plat en sauce pour accompagner le riz. Pour les desserts, souvent de l'ananas, des bananes, de la pastèque.



PP mangeait avec les baguettes et NON à la baguette. Quand on a pris le coup, c'est très agréable. Cela m'a forcé à manger plus lentement. Même le riz jusqu'au dernier grain...

Nous allons bientôt quitter Hanoï pour se rendre à Hue au Centre du Viet Nam. Pour notre dernière soirée, nous décidons que prendre le risque (je dis bien "risque") de faire un tour de pousse-pousse. Les voitures ne font pas l'unanimité au Viet Nam, c'est un gros luxe là-bas... par contre les scooters, mobylettes fourmillent...




Se trouver au milieu en pousse-pousse est un exploit surtout lorsque nous sommes un groupe de 23 et un par pousse-pousse... Le code de la route existe mais très peu utilisé... donc pour prévenir qu'ils doublent, ils claxonnent. Dans les carrefours, faut fermer les yeux et ne pas hésiter, ils vous passent devant, derrrière mais ne s'arrêtent jamais...

Après quelques émotions qui valent d'être vécues, soirée comme tous les soirs restaurant... quelqu'un pense à prendre PP en photo. Vous n'en verrez pas beaucoup... le pioc n'est pas photogénique...



Et c'est raparti, direction l'aéroport pour l'envol sur Hue. Le Viet Nam n'est pas très large (50 km) mais en longueur. De Hanoï à Hue (centre du Viet Nam) il faut 1 h 15 d'avion.

En cours de route, PP prend toujours de photos même au travers de la vitre du car. Nous avons eu la surprise de voir des boulangeries...



Le guide nous expliquait que ceux qui travaillent à Hanoï et rejoignent leur famille en campagne, offrent le pain. C'est un met de luxe pour eux.



Vous voilà dans l'avion. Pas un seul nuage. Il faut dire que le guide nous a prévenu de la température qui allait nous accueillir à Hue mais en attendant nous avons une belle vision des parcelles de riz...



Une chaleur torride (38/40°). Contrairement à hanoï, c'est une chaleur sèche que l'on a mieux supporté. Les cars, hôtels, tout est climatisé. A Hue, nous avons eu un hôtel très luxueux tout comme à la Baie d'Ha Long.




Personne n'a pensé à prendre un maillot. Lorsque nous avons vu le programme, nous ne pensions pas que l'on aurait droit à la piscine mais le cadre était magnifique.



Les chambres étaient spacieuses, nous avons eu partout une très bonne literie. Nous avions aussi un petit coin salon avec bouilloire pour nous faire thé ou café.

HUE

Hué fût la capitale du Vietnam de 1802 à 1945, c'est à dire sous le règne de la dynastie Nguyen (13 empereurs). La ville est par tradition un grand centre culturel, religieux et d'enseignement. Classée par l'Unesco dans le Patrimoine Mondial de l'Humanité, Hué, l'impériale, est fière de son passé et de l'origine princière de ses ancêtres. La ville a lourdement souffert de la guerre.
Vous choisirez de vous loger côté citadelle si vous aimez le calme, et de l'autre côté de la rive si vous préférez l'animation et le côté cosmopolite de la ville.

Tombeaux, Citadelle, Cité Impériale, Rivière des Parfums en font une ville calme et romantique. Outre la Cité Impériale et les monuments qui longent la Rivière des Parfums, Huê compte nombre de lieux de cultes : pagodes, églises, etc.

MAUSOLEE DE TU DUC

En arrivant à Hue, à la sortie de l'avion ce qui nous a le plus surpris c'est la chaleur... Il faisait en myenne 38/40°. Heureusement les cars sont climatisés et dsurtout une réserve d'eau à volonté. Nous avons déposé nos bagages à l'hôtel, avons mangé et vite après avons pris la route pour la visite du Mausolée TU DUC. L'endroit est superbe. Nous avons traversé un parc (plein soleil)... Mais le spectacle valait bien quelques sueurs.



Les Empereurs Vietnamiens se faisaient construire, de leur vivant, de somptueux mausolées, à l'image des palais luxueux où ils vivaient, dans des sites conformes aux études des géomanciens et dans des payasages naturels et bucoliques.





En amont de Hué, les rives de la rivière des parfums, sont parsemées de ces mausolées , et leur visite prend beaucoup de temps : Il faut compter en moyenne, 2 bonnes heures par mausolée.

La rivière des parfums fera l'objet d'un post prochainement.




Empereur Tu Duc (1848-1883) : Son règne connut les cruciales étapes de la colonisation française et fut sanglant , puisqu'il n'hésita pas à faire tuer son frère et toute sa famille en 1848, car il s'était révolté contre son éviction du trône. Les chrétiens, accusés d'avoir participé à la révolte, furent cruellement persécutés.

Son mausolée est construit au milieu d'un immense parc, avec un lac artificielle, des palais, un théâtre, des pavillons d'agréments etc...

HUE

Cité Impériale de Hue

Notre visite à Hue tombait au moment du Festival de Hue. La ville était superbement décorée. L'hôtel n'était pas très près du centre ville mais le soir nous y sommes allés en groupe. Arrivés au bord du fleuve à même pas 100 m, une personne d'un certain âge a voulu faire demi-tour... Avec Jacques nous avons continué. Nous voulions prendre un pédalo pour aller au centre du fleuve mais une personne nous a rejoint et impossible de monter à 3. Nous avons abandonné notre idée bien à contre coeur. Tout le long du fleuve, bien alignés des lotus éclairés... C'était superbe. Nous voulions aller les prendre de près. De loin, je savais que ça ne donnerait pas grand chose...




Classée comme le patrimoine mondial par l’Unesco, Hue symbolise l’histoire, la poésie, la littérature, et une brillante vie culturelle. Malgré les terribles destructions de la guerre contre les Américains, la ville continue de fantasmer où se trouvent un rythme si passible, une rivière des Parfums aussi romantique, des tombeaux royaux impressionnants…
La région de Hue est d’abord occupée par les Chinois à partir du 3ème siècle avant JC jusqu’au 3ème siècle après JC. Ces derniers laissent enssuite leur place au peuple Cham. Au 13ème siècle, la ville et ses environs passent au royaume des Viet lorsque la princesse Huyen Tran (sœur du roi Viet- Tran Anh Tong) épouse le roi Cham. De 1802 à 1945, Hue est la capitale de la dynastie des Nguyen. Alors c’est plus de 400 ans, la ville voit se succéder les 13 empereurs de cette dynastie et est le centre de la culture, de la religion et de l’éducation du Viet Nam.
Aujourd’hui, Hue reste l’une des principales attractions touristiques du pays. Cette petite ville paisible est largement reconnue pour la remarquable architecture de sa citadelle, ses palais et tombeaux, ses temples et pour ses pagodes.

L'Ancienne Citadelle

Gia Long, le premier souverain de la dynastie des Nguyen ordonne de construire ce complexe en 1805 sur le modèle des palais impériaux chinois. Il occupe 5,2km2 de la rive gauche de la rivière des Parfums et comprend l'Enceinte impériale, la Cité Pourpre interdite, le Portail du midi, le Palais de Thai Hoa, le Temple, les neuf brûleurs d'encens dynastiques, le Hien Lam Cac, et le Cung That.