Dans la précipitation, je suis partie sans manger, boire. Ce qui me tracassait c'était la traversée de Paris. La "Landaise" n'a jamais vu Paris et traverser la capitale seule... imaginez mon angoisse.
Mon mari au retour de l'aéroport m'a programmé le GPS avec le nom de la rue de Gus mais pas le numéro. Ces dernières recommandations sachant ma peur de Paris, m'a dit : Tu vas voir "Porte d'Orléans" et ensuite "Porte de la Chapelle"... 100 km avant, mon GPS qui m'annonçait 50 minutes de bouchons "Porte d'Orleans". En moi-même je me disais s'il en plus faire du cul à cul après toutes ces heures de route, je vais devenir folle... mais, il y a toujours un mais !!!
D'ici que je fasse ces 100 km, vu l'heure, ce sera certainement dégagé.
J'essayais de rester "zen", de ne pas paniquer, la tombée de la nuit arrivait... tout pour me faire perdre mon calme...
Me voilà devant le panneau "Porte d'Orléans" et je me trouve dans la bonne file mais mon cher GPS veut me faire prendre "Porte d'Italie"... Etant une fille obéïssante, je suis les conseil de mon mari et je me dis "advienne que pourra", mais après quelques km des travaux et là, la Landaise s'est plantée et la gentille voix du GPS :
- Faites demi-tour dès que possible....
Arrivée à rond point je n'avais d'autres solutions que de suivre les conseils du GPS et peu de temps après j'étais à la "Porte d'Italie" et je suis sortie de Paris comme une fleur.
Il me restait environ 270 km encore... Ils m'ont parru long, long, je ne voyais plus les kilomètres défiler.
Lorsque je suis arrivée à la frontière j'ai téléphoné à Gus (faut pas le dire, tout en conduisant) pour lui dire... Il m'a donné les derniers conseils, tu files jusqu'à la sortie 18 bis.
J'ai trouvé cette sortie mais mon oufff fut lorsque j'ai vu ce fameux rond point... Je savais que j'arriverai vite chez lui mais ce que j'avais oublier c'est que mon GPS n'avait pas le n° de la maison.
J'ai bien tourné rue Saint Eloi mais il m'a amené au n° 1 et là je me suis sentie vraiment perdue. Le comble c'est que je suis passée devant Gus qui m'attendait sur le trottoir et que ni lui, ni moi nous nous sommes vus...